Les évènements se bousculent dans ma tête (Kristen Troys)

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Il était tard et je dormais dans les bras de Kristen. Je ne savais même pas comment j'osais. J'avais menti, je l'avais trahi, je lui avais fait du mal et ça jamais je ne pourrais me le pardonner. J'avais tellement peur qu'un jour ses doutes prennent le dessus sur notre couple, qu'un jour elle me dise que tout est fini. Parce que c'était une chose qui me détruirait. J'aimais tellement Kristen que je ne pouvais l'imaginer dans les bras d'un autre. Pourtant, moi j'avais été dans les bras d'une autre. Et mon dieu, comme j'avais honte. J'en étais sûr, cette honte me poursuivera toute ma vie, je resterais toujours avec cette culpabilité qui me ronge jusqu'au plus profond de moi même. Merde, pourquoi avais-je fait ça ? Et je me doutais bien qu'un simple contrat de mariage ne suffisait pas pour garder Kristen à mes côtés. Chaque jour, je la sentais s'éloigner, être distante vis à vis de moi. Et chaque jour j'avais de plus en plus peur de la perdre, de plus en plus envie de retourner en arrière et d'arracher la tête à cette Marie Poutch. Comment lui dire ? Comment dire à Kristen qu'elle est tout pour moi ? Que je souffre martyre de cette distance qu'elle installe progressivement entre nous ? Comment lui faire comprendre ? Je sais que je ne tiendrais pas sans elle. Et quelque part, coincé entre les ténèbres et mes pensées les plus sombres, je me fis la promesse d'abandonner la vie si Kristen me quittait. De nimportequelle manière. Si elle n'était plus à mes côtés, j'aurais perdu ma raison de vivre. Alors je mourrais, priant pour son bonheur. Et me lamentant sur mon malheur.

Elle était là, tout près de moi. Même endormie, je sentais cette distance qu'elle mettait entre nous. Je l'embrassai sur le front, ce qui la réveilla. Elle ne me souria pas, pas comme elle le faisait autrefois. ça me donna la nausée. Et pour la première fois, je m'effondrai. Oui, je pleurai devant elle, devant celle que j'aimais, celle que j'avais trahie. Je pleurai de toutes mes forces, submergé par la honte.

- Kristen, je m'en veux tellement.

Tous ces évènements me torturé l’esprit. Je n’avais pas été choquée que Marie s’en prenne à moi, et s’en prenne à mon couple. Quentin et moi étions ensemble depuis pas mal de temps, et tout était trop beau pour être vrai. Du moins, pour le rester. Cet endroit aura était le lieu où l’homme de ma vie m’avait faire le plus souffrir. Je n’aimais pas me dire ça, mais c’était malheureusement la triste vérité. J’aimais Quentin, plus que tout au monde. Il avait été tout pour moi.
Il avait était mon professeur. Il avait été mon ami. Il avait été mon meilleur ami. Il avait été mon coup de foudre. Il avait était mon confident. Il avait était mon amant. Aujourd’hui, il était mon homme, mon fiancé. Mais il m’avait trompé. Il m’avait humiliée. Il m’avait fait douter. Il m’avait fait pleurer. Mais il m’avait choisie. Mais il m’avait demandé en mariage.

J’ai accepté. Mais tous ces doutes, toutes ces craintes ne s’étaient pas dissipées. Elle s’était même amplifiée. Et peu importe ce qu’il me dirait, peu importe ce que j’entendrais, je douterais toujours. Étais-ce vraiment une vie ? Le doute ? Le doute permanent. Je ne le croyais pas. Mais je savais que je ne pouvais pas vivre sans lui. J’avais installé peu à peu une barrière entre nous et ce, depuis le lendemain de mon anniversaire. Tout c’était pourtant très bien passé mais je ne pouvais pas m’empêcher de l’imaginer prendre Marie dans ses bras, embrasser Marie. Cette idée me répugnée. Mais je devais faire avec. Non, je voulais faire avec car je ne voulais pas le perdre. Avant de m’endormir j’avais contemplé la magnifique bague qu’il m’avait offerte. Je ne la quitter plus. Mais en observant cette bague, la peur que Quentin m’ait faite cette demande pour arranger les choses et non pas parce qu’il en avait envie me faisait un nœud à l’estomac.

J’avais enfin réussie à trouver le sommeil. Je fus alors réveillée le lendemain par un doux baiser déposé sur mon front. J’ouvris les yeux et me tournais vers Quentin qui avait l’air déjà réveillé. Il m’avait observé, comme il le faisait souvent. Mais cette fois, je vis une lueur dans ses yeux et il…il pleura. Je ne l’avais jamais vu dans cet état. Il me murmura alors :

- Kristen, je m'en veux tellement.

C’est peut-être bizarre mais ça me rassura : il s’en voulait vraiment. Il m’aimait. Comme avais-je pu en douté ? Quelle idiote j’étais ! Je me relevai alors, ne sachant pas trop quoi faire. Je passai mon doigt sur sa joue pour élever cette larme et lui sourit. Un sourire sincère. Je sentis mes longs cheveux désordonnés en batailles et je les rangeai derrière mes oreilles avant de passer ma main dans ses cheveux. Il me regardait, toujours avec cette lueur dans les yeux. Je posai alors mon front contre le sien et le regardait dans les yeux avant de lui chuchoter :

-Je le sais. Mais dit toi que je t’ai pardonné. Ne te torture pas mon amour.

Je déposai ensuite un baiser sur sa joue encore humide, puis, sur sa bouche. Je rajoutais :

-Ce ne sont plus que des mauvais souvenirs. Tu sais que je t’aime ?

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- Je le sais. Mais dit toi que je t’ai pardonné. Ne te torture pas mon amour.

Elle déposa un baiser sur ma joue, un de ceux que j'aimais car c'était ceux de ma femme.

-Ce ne sont plus que des mauvais souvenirs. Tu sais que je t’aime ?

Oui je le savais mais j'avais tellement peur qu'elle s'éloigne de moi pour ce que j'avais fait. Jamais je ne me le pardonnerais. Je l'avais fait beaucoup souffrir et je ne la méritais pas. Mais je ne pouvais pas m'éloigner d'elle, je l'aimais beaucoup trop pour ça. J'étais tellement égoiste.

- Oui, je le sais et moi aussi je t'aime. Mais j'ai si peur qu'un jour tu réalises que tu n'as plus rien à faire avec moi, que je ne suis rien qu'un salaud qui t'as trompé à plusieurs reprises et que tu me quittes. Tu sais je ne pourrais pas le supporter.

Je ne lui dit pas que j'avais prévu de mettre fin à mes jours si elle me quittait car je ne voulais pas lui mettre la pression ou lui faire du " chantage au suicide ". D'après ce qu'elle me disait elle m'aimait et c'était tout ce qui m'importait.

Malgré ma tentative de sécher ses larmes, je voyais d'autres qui commençaient à couler sur sa joue. Il me dit alors :

- Oui, je le sais et moi aussi je t'aime. Mais j'ai si peur qu'un jour tu réalises que tu n'as plus rien à faire avec moi, que je ne suis rien qu'un salaud qui t'as trompé à plusieurs reprises et que tu me quittes. Tu sais je ne pourrais pas le supporter.

C'est vrai que j'y avait penser...de le quitter. Mais c'était totalement illogique. J'avais eu tellement peur qu'il me quitte alors pourquoi, alors qu'il m'a choisie, je le quitterais ? Et franchement, je ne voyais pas du tout ma vie sans lui. J'avais connue Quentin depuis ma naissance, enfin, ma naissance de vampire. J'avais cette immortalité grâce à lui même si lui prenait ça comme une prison. Je savais qu'au fond il ne voulait pas me transformer mais je lui devais la vie. Je recula ma tête de la sienne et lui sourit. Il me rendit ce sourire, qui n'étais pas très crédible quand on voyait l'humidité de ses joues encore pleines de larmes. Je détestais le voir comme ça !
Je pris alors ses mains. Elle étaient froides mais tellement douces. Je lui dit alors :

- Je vois bien que tu t'en veux Quentin. Bientôt, on serra marié et on demandera à Tristan Strauss si on pourrais aller en voyage de noces. Ça nous fera tellement de bien d'être seulement tous les deux.

Il caressait ma main. J'aimais tellement ça. Être à ses côtés. Pour l'éternité. Je lui dit alors en rigolant :

- Il en faut plus pour se débarrassé de moi tu sais !

J'espérais seulement qu'il ne ferait plus jamais ça. Je ne m'en relèverais pas, ça je le savais.

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- Je vois bien que tu t'en veux Quentin. Bientôt, on serra marié et on demandera à Tristan Strauss si on pourrais aller en voyage de noces. Ça nous fera tellement de bien d'être seulement tous les deux.

Elle avait raison. On avait vraiment besoin de ça, de se retrouver seuls rien que tous les deux. Seuls au monde et por l'éternité absolue.

- Il en faut plus pour se débarrassé de moi tu sais !

De toute façon, la seule chose que je désirais était de la garder pour toujours à mes côtés. Jamais je ne lui referais ce genre de plan foireux, j'étais vraiment débile. Kris était la femme parfaite aux yeux de nimportequel homme. C'est sûr, elle était parfois un peu timide et ne se lâchait pas assez mais ce n'était pas une raison pour avoir fait ça. Une magnifique fille avec de magnifique formes s'était pointée devant moi, me proposant un " plan " et tout ça dans l'unique but de faire tomber sa pire ennemie et non pas car elle était amoureuse de moi et moi j'étais tombé à pieds joints dans le panneau. Une fois passe encore, mais deux fois ! J'avais vraiment une chance énorme qu'elle reste encore avec moi après tout ce que j'avais fait.

- Tu sais que si tu me quittais... J'en mourrais. Et pas au sens figuré du terme mais au sens propre. Je trouverais une façon de mourir, de me suicider...

- Tu sais que si tu me quittais... J'en mourrais. Et pas au sens figuré du terme mais au sens propre. Je trouverais une façon de mourir, de me suicider...

-Ca n’arrivera pas car je t’aime. Tant que c’est toi qui ne me quitte pas pour…

-Tu …tu prévoyais depuis longtemps de me demander en mariage à mon 99ème anniversaire ?

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-Tu …tu prévoyais depuis longtemps de me demander en mariage à mon 99ème anniversaire ?

Je ne voulais pas lui dire la vérité, alors j'opta pour un mensonge, même si c'était mal. J'avais un peu honte de ma sorte de chantage au suicide car je savais bien qu'au fond je ne le ferais peut être pas mais bon, si ça permettais de la garder à mes côtés. Je sentais bien qu'elle s'éloigné en ce moment, qu'elle avait la tête ailleurs. Mais c'était aussi de ma faute.

- Oui, ça fait très longtemps que j'ai prévu ça. Tu es la femme de ma vie et je voulais te faire cette surprise.

Je l'embrassa fouguesement pour lui prouver mon amour.