Aujourd'hui, j'avais rendez-vous avec Kristen. Enfin, après tout ce temps passé à travailler, je pouvais enfin la voir. J'arrivai derrière elle. Elle portait sa mini-jupe sexy (que j'adorais) et un tee shirt bleu qui la mettait bien en valeur. J'étais fier que ce soit ma petite-amie. Elle était magnifique. Je lui envoyai un texto " Retourne Toi ". Il y avait plein de monde mais je ne doutais pas qu'elle me reconnaîterai parmis tous. Elle sourit, faisant éclater ses dents toutes blanches. Elle coura dans mes bras, me regarda dans les yeux et m'embrassa.

- Tu m'as tellement manqué...

C'est vrai que cela faisait une semaine que l'on ne s'était pas vus. Elle m'avait manqué à moi aussi. Cependant, je connaissait bien Kristen et elle avait l'air bizarre. Elle n'est pas aussi démonstrative d'habitude, seulement quand quelque chose la tracasse, quand quelque chose lui fait peur.

- Moi aussi mon amour mais... Quelque chose ne vas pas ?

Oh, c'était donc ça. Cette fameuse Marie Poutch. Si je la voie celle là, je lui arrache la tête. J'essayai de la réconforter du mieux que je pouvais.

- Ecoute, ne t'en fais pas, je saurais démasquer ses supercheries. Tu ne crains rien. Je te connais mieux que moi même, elle ne pourra jamais me faire croire qu'elle est toi.

Je lui sourit et lui ébouriffa gentiment les cheveux. Elle rigola. Mais je voyais bien qu'elle était toujours un peu angoissée, je décida donc de la rassurer.

- Si tu veux, on peut... Que dirais-tu de... Je repris mon souffle. Habiter avec moi ? Dans mon appart' ?

Je croisais les doigts pour qu'elle accepte. Même si au fond de moi, j'étais sûre qu'elle dirait oui. Cependant, je n'étais pas sûre de tenir la promesse que je lui avait faite concernant Marie. Peut-être allait-elle m'avoir, je n'étais pas persuadé de ne pas résister à son pouvoir.

- Tu sais...pour Marie...même si elle...enfin, si elle réussissait à te faire te tromper...je te connais. Je sais que...enfin, tu vois ? Je te pardonnerais. Mais bon...parlons d'autre chose tu veux ? Combien de belles filles t'on daguer cette semaine ?

Elle changeait de sujet, elle avait peur.

- Non Kris. Je suis désolé, mais il faut qu'on en parle chérie. Si elle réussit à m'avoir et bien... Peut-être que toi tu pourras me le pardonner, mais pas moi. Je t'aime trop pour ça et... Je ne veux pas te cacher que cela pourra peut-être créer des troubles dans notre relation, c'est tout. Ce n'est pas si facile, tu sais. Comment savoir le vrai du faux à présent ? Je suis perdu...

- Elle n'est pas un vampire ! Nous pouvons lire dans les pensées de tout le monde sauf des vampires...même sous mon apparence, elle restera une fille avec un don. Si tu arrives à lire dans mes pensées, ça n'est pas moi.

Je n'étais tout de même pas rassuré. Après tout, nous n'étions sûrs de rien.

- On ne peut pas savoir. Qui te dis que une fois transformer en vampire, je ne pourrais pas lire dans ses pensées ? Qui te dis qu'elle n'a pas déjà prévu tout ça ?

-De toute façon, j'hésiterais pas à m'en prendre à Leonardo si elle traine trop autour de toi...je t'aime trop pour te perdre à cause d'elle !

Quoi ? Elle allait tomber aussi bas ? Coucher avec un mec rien que parce que une fille tournerait autour de moi ? Elle n'hésiterais pas ? Je ne la savais pas si... Rancunière et si... puérile. Cette dernière phrase me jeta un froid soudain.

- Quoi ? Réalises-tu une seule seconde ce que tu viens de dire ? Je ne te croyais pas comme ça.

Je me tourna et la laissa en plan, au millieu de la rue, dans la foule.

- Comment tu as pu croire une chose pareil ? Je t'aime Quentin. Oublions Marie s'il te plait, je vais en devenir jalouse.

J'avais besoin de réfléchir à tout ça. Calmemement. Je sorti mon trousseau de clefs, prit sa main et lui mit à l'intérieur la clef de mon appart'. J'en avais un double. Je lui fit un bisou sur le front, tendrement, et la regarda dans les yeux.

- Excuse moi, j'ai besoin de réfléchir. Seul. Je vais faire un tour. Tu peux toujours m'attendre à l'appart.

Je n'avais pas envie de me brouiller avec elle, c'est pour ça qu'il fallait que je réfléchisse à ce sujet. Il ne servait à rien de dire des choses sous le coup de l'émotion que l'on pourrait regretter par la suite.

[Sujet fini ? Le prochain chez nous ?]

[Ok ]

Je crée et verrouille celui ci