Rencontre avec l'ennemie de ma petite-amie. (PV : Marie Poutch)

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J'étais une fois de plus entrain de servir les clients au bar. Il était tard, et il n'y avait plus grand monde. Quand soudain, une femme fit son entrée très remarquée dans le bar. On ne pouvait nier qu'elle était absolument magnifique. Mais... Il me semblait l'avoir déjà vu quelque part. Mais bien sûr ! C'était Marie Poutch, celle qui avait fait des misères à Kristen. Je la reconnaissait, à présent. Toujours ce petit air surnois sur le visage, ce sourire mesquin sur les lèvres. Kristen m'en avait parlé dans la rue piétonne, elle en avait encore peur malgré elle. Je tâchais de lui en toucher deux mots. Elle s'assit au bar et commanda une coupe de champagne. Elle me regardait avec un air... de désir ?! Souhaitait-t-elle me draguer comme elle l'avait fait pour l'ex de Kristen ? Mais moi, je ne me laisserait pas faire. Je l'avait promis à Kris. Je lui jettai un regard noir.

- ça t'amuses de faire ça ? De briser le bonheur des autres ? Je sais qui tu es. Tu es Marie Poutch. Ce n'est peut-être pas la peine que je me présente vu la manière dont tu m'as regardé. A moins que ce soit une habitude chez toi... En tout cas, saches que tu ne m'auras pas. J'aime Kristen, tu n'obtiendras rien de moi.

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Kristen lui avait parlé de tout, j'en étais sûre. Mais elle me croyait si bête que ça ? Heureusement, j'avais un plan de rechange. Cette fois-ci infaillible.

- Excuse moi, je ne venais pas ici en mal.

Je sortis du bar, prenant un air dépité. Je me cachai au coin de la rue, me transforma en Kristen et revint dans le bar.

- Quentin ? Tu ne devineras jamais, j'ai croisé Marie ! Je l'embrassa fougueusement.

Il ne me repoussait pas ! ça allait marcher cette fois-ci, j'en étais sûre. Il était si facilement manipulable, c'en était risible. Et oh, combien je donnerais cher pour voir la tête de Kristen à ce moment là.

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- Excuse moi, je ne venais pas ici en mal.

Elle se leva et partit. ça m'étonnait qu'elle abandonnait si rapidement, mais bon. Elle était peut-être plus gentille que Kris me l'avait dit. Tiens, en parlant d'elle, elle arrivait sur ce fait ! J'allais lui parler de ma rencontre avec Marie mais elle le fit en première.

- Quentin ? Tu ne devineras jamais, j'ai croisé Marie !

Contre toute attente, elle m'embrassa fougueusement, ce qui m'étonna. Mais elle avait sûrement peur, très peur. Alors pour la rassurer, je me laissai faire et répondit à son baiser. Elle me passa la main sous le tee-shirt, puis sur mes fesses. Je n'avais pas connu Kristen aussi coquine ! Enfin, j'avais dû lui manquer cette semaine. Je fis de même sur elle et l'entraîna dans l'arrière salle du bar.

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Quentin m'entraîna dans une pièce derrière le bar et je me demandai si j'étais vraiment prête à aller aussi loin avec lui pour faire tomber mon ennemie. Mais la réponse était oui. Je tenais à ma réputation, même si elle était mauvaise. Je le suivi dans la salle, lui murmura à l'oreille :

- Pardon si c'est trop rapide pour toi mais... Tout ce temps sans toi, c'était beaucoup trop long.

Il sourit et acquiesa. Plus bête que je ne le pensais. Quentin était vraiment gentil, Kristen avait de la chance de l'avoir. Je n'aimais pas ce bonheur, ce petit couple parfait. Alors aujourd'hui, je décidai de le briser. Je ne peux pas croire qu'il n'en restera pas des sequelles. A mon avis, ce sera diabolique. Nous fîmes ce que nous avions à faire dans la salle, et je ressorti, fière de moi. J'étais allée loin, très loin, avec le mec d'une autre. Et encore mieux : de ma pire ennemie.

Spoiler:

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- Pardon si c'est trop rapide pour toi mais... Tout ce temps sans toi, c'était beaucoup trop long.

Pour moi aussi, ça avait été long. Alors bien évidemment, j'acceptai son invitation indirect. Cela faisait longtemps que... Enfin bref. J'avais envie de prendre soin d'elle, de lui montrer mon amour et qu'elle n'aura rien à craindre de cette garce de Marie : Je ne me laisserais pas avoir. Après quelques minutes, elle sorti soudainement du bar. C'était bizarre. Soudain, je réalisa l'énorme erreur que je venais de faire. Non, impossible... Ne me dites pas que c'était... MARIE. EN PERSONNE ! Je prit me rhabilla et courut en direction de mon appart'.